LONDRES/NEW YORK/GENEVE — Confrontés à une crise économique sans précédent due à la pandémie de COVID-19, les gouvernements des pays riches ont adopté une politique du ‘Whatever it takes’ (« peu importe ce qu’il en coute ») pour éviter que leurs économies ne s'effondrent. Mais, confrontés à une crise encore pire dans le reste du monde, les mêmes gouvernements ont repris la posture du président américain Herbert Hoover au début de la crise de 1929 : ‘On ne peut rien faire’. D’un côté des plans de sauvetage par milliers de milliards de dollars pour les pays riches, de l’autre des miettes pour le reste du monde.
La tragédie est double. Non seulement les coûts économiques de l'éloignement social vont être plus élevés dans les pays émergents, mais en plus les énormes programmes de sauvetage des pays riches rendent la lutte contre la pandémie dans les pays pauvres beaucoup plus difficile.
Les pays riches comme les États-Unis sont dotés de capacités d'emprunt suffisantes et sont en mesure de lever des fonds énormes à des taux défiant toute concurrence. Mais ces fonds proviennent en partie des pays émergents en quête de sécurité, et d'investisseurs américains qui liquident leurs avoirs étrangers. En d'autres termes, une partie du financement dont dépendent les États-Unis et d'autres économies avancées provient d'économies émergentes qui ont pourtant des besoins financiers beaucoup plus pressants.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
At the end of European Communism, there was a widespread, euphoric hope that freedom and democracy would bring a better life; eventually, though, many lost that hope. The problem, under both Communism and the new liberal dispensation, was that those pursuing grand social projects had embraced ideology instead of philosophy.
considers what an Albanian Marxist philosopher can tell us about liberty in today's world.
For the US, Slovakia's general election may produce another unreliable allied government. But instead of turning a blind eye to such allies, as President Joe Biden has been doing with Poland, or confronting them with an uncompromising stance, the US should spearhead efforts to help mend flawed democracies.
reflect on the outcome of Slovakia's general election in the run-up to Poland's decisive vote.
LONDRES/NEW YORK/GENEVE — Confrontés à une crise économique sans précédent due à la pandémie de COVID-19, les gouvernements des pays riches ont adopté une politique du ‘Whatever it takes’ (« peu importe ce qu’il en coute ») pour éviter que leurs économies ne s'effondrent. Mais, confrontés à une crise encore pire dans le reste du monde, les mêmes gouvernements ont repris la posture du président américain Herbert Hoover au début de la crise de 1929 : ‘On ne peut rien faire’. D’un côté des plans de sauvetage par milliers de milliards de dollars pour les pays riches, de l’autre des miettes pour le reste du monde.
La tragédie est double. Non seulement les coûts économiques de l'éloignement social vont être plus élevés dans les pays émergents, mais en plus les énormes programmes de sauvetage des pays riches rendent la lutte contre la pandémie dans les pays pauvres beaucoup plus difficile.
Les pays riches comme les États-Unis sont dotés de capacités d'emprunt suffisantes et sont en mesure de lever des fonds énormes à des taux défiant toute concurrence. Mais ces fonds proviennent en partie des pays émergents en quête de sécurité, et d'investisseurs américains qui liquident leurs avoirs étrangers. En d'autres termes, une partie du financement dont dépendent les États-Unis et d'autres économies avancées provient d'économies émergentes qui ont pourtant des besoins financiers beaucoup plus pressants.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in