CAMBRIDGE – Le mois dernier, lors du 20e Congrès national du Parti communiste chinois, le règne d’un seul homme sur la Chine, celui de Xi Jinping, a été pleinement consolidé. Bien que la Chine n’ait jamais été une démocratie, ses dirigeants post-Mao restaient à l’écoute, prêtaient attention aux voix d’en bas, et parvenaient ainsi à revenir sur les politiques défaillantes avant qu’elles ne deviennent désastreuses. La centralisation du pouvoir opérée par Xi représente une approche différente, qui n’augure rien de bon quant à la manière dont le pays affrontera ses difficultés croissantes – économie en berne, politique zéro COVID-19 coûteuse, multiplication des violations des droits de l’homme, et répression politique.
Le président américain Joe Biden a significativement ajouté à ces difficultés en déclarant ce qu’Edward Luce du Financial Times a qualifié à juste titre de « guerre économique totale contre la Chine ». Peu avant le Congrès du Parti, les États-Unis ont annoncé un large ensemble de nouvelles restrictions sur la vente de technologies de pointe par les sociétés chinoises. Comme le relève Luce, Biden va beaucoup plus loin que son prédécesseur Donald Trump, qui n’avait ciblé que des entreprises dans leur individualité, parmi lesquelles Huawei. Les nouvelles mesures sont d’une ambition déroutante, visant à empêcher purement et simplement la Chine de croître en tant que puissance de haute technologie.
Comme l’explique Allen, la stratégie de Biden inclut quatre axes corrélés, ciblant tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement. Les objectifs consistent à priver le secteur chinois de l’intelligence artificielle d’accès aux puces électronique de pointe, à empêcher la Chine de concevoir et produire des puces d’IA sur son territoire, en restreignant l’accès aux logiciels américains de conception de puces ainsi qu’aux équipements américains de fabrication de semiconducteurs, ainsi qu’à bloquer la production par la Chine de ses propres équipements de fabrication de semiconducteurs, en interdisant les approvisionnements en composants américains.
CAMBRIDGE – Le mois dernier, lors du 20e Congrès national du Parti communiste chinois, le règne d’un seul homme sur la Chine, celui de Xi Jinping, a été pleinement consolidé. Bien que la Chine n’ait jamais été une démocratie, ses dirigeants post-Mao restaient à l’écoute, prêtaient attention aux voix d’en bas, et parvenaient ainsi à revenir sur les politiques défaillantes avant qu’elles ne deviennent désastreuses. La centralisation du pouvoir opérée par Xi représente une approche différente, qui n’augure rien de bon quant à la manière dont le pays affrontera ses difficultés croissantes – économie en berne, politique zéro COVID-19 coûteuse, multiplication des violations des droits de l’homme, et répression politique.
Le président américain Joe Biden a significativement ajouté à ces difficultés en déclarant ce qu’Edward Luce du Financial Times a qualifié à juste titre de « guerre économique totale contre la Chine ». Peu avant le Congrès du Parti, les États-Unis ont annoncé un large ensemble de nouvelles restrictions sur la vente de technologies de pointe par les sociétés chinoises. Comme le relève Luce, Biden va beaucoup plus loin que son prédécesseur Donald Trump, qui n’avait ciblé que des entreprises dans leur individualité, parmi lesquelles Huawei. Les nouvelles mesures sont d’une ambition déroutante, visant à empêcher purement et simplement la Chine de croître en tant que puissance de haute technologie.
Comme l’explique Allen, la stratégie de Biden inclut quatre axes corrélés, ciblant tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement. Les objectifs consistent à priver le secteur chinois de l’intelligence artificielle d’accès aux puces électronique de pointe, à empêcher la Chine de concevoir et produire des puces d’IA sur son territoire, en restreignant l’accès aux logiciels américains de conception de puces ainsi qu’aux équipements américains de fabrication de semiconducteurs, ainsi qu’à bloquer la production par la Chine de ses propres équipements de fabrication de semiconducteurs, en interdisant les approvisionnements en composants américains.