GENÈVE/WASHINGTON, DC – L'économie mondiale s'essouffle. Avec des prévisions sur l’évolution de la production et du commerce bien en dessous de la moyenne à long terme, la relance de la croissance est devenue une priorité absolue pour les décideurs politiques du monde entier. Le financement du commerce est un outil sous-estimé à leur disposition.
Ce n'est un secret pour personne que les pays qui ont connu une croissance élevée et soutenue ainsi qu’une réduction importante de la pauvreté au cours des dernières décennies doivent une grande partie de leur succès au commerce international. Ce que l'on sait moins, c'est que sans le financement du commerce – des fonds de roulement pour les exportateurs et les importateurs qui leur permettent d'atténuer les risques de paiement inhérents aux transactions internationales – le commerce transfrontalier serait réduit à peau de chagrin.
L'une des raisons pour lesquelles le financement du commerce est négligé est que, dans les économies avancées, il est autant disponible qu’abordable. Or, ce n'est pas le cas pour les pays à faible revenu, où les banques étrangères n'ont qu'un appétit limité pour opérer, dans le meilleur des cas. Dans un contexte de renforcement des exigences réglementaires – relatives à l'adéquation des fonds propres, au blanchiment d'argent et à l'application des sanctions – l'attrait de ces marchés s’est encore réduit.
GENÈVE/WASHINGTON, DC – L'économie mondiale s'essouffle. Avec des prévisions sur l’évolution de la production et du commerce bien en dessous de la moyenne à long terme, la relance de la croissance est devenue une priorité absolue pour les décideurs politiques du monde entier. Le financement du commerce est un outil sous-estimé à leur disposition.
Ce n'est un secret pour personne que les pays qui ont connu une croissance élevée et soutenue ainsi qu’une réduction importante de la pauvreté au cours des dernières décennies doivent une grande partie de leur succès au commerce international. Ce que l'on sait moins, c'est que sans le financement du commerce – des fonds de roulement pour les exportateurs et les importateurs qui leur permettent d'atténuer les risques de paiement inhérents aux transactions internationales – le commerce transfrontalier serait réduit à peau de chagrin.
L'une des raisons pour lesquelles le financement du commerce est négligé est que, dans les économies avancées, il est autant disponible qu’abordable. Or, ce n'est pas le cas pour les pays à faible revenu, où les banques étrangères n'ont qu'un appétit limité pour opérer, dans le meilleur des cas. Dans un contexte de renforcement des exigences réglementaires – relatives à l'adéquation des fonds propres, au blanchiment d'argent et à l'application des sanctions – l'attrait de ces marchés s’est encore réduit.