PROVIDENCE – J’ai publié il y a douze ans un article intitulé « Pourquoi la Turquie se rebelle ». À cette période, des manifestants avaient submergé les rues d’Istanbul pour empêcher que le parc Gezi ne soit transformé en centre commercial. Ils sont de retour aujourd’hui, pas pour défendre des espaces verts, mais en réaction au point culminant d’années d’autoritarisme insidieux et d’effondrement de l’État de droit. Comme hier, ces manifestations résultent d’une frustration profonde et croissante face au démantèlement régulier des institutions démocratiques de la Turquie.
PROVIDENCE – J’ai publié il y a douze ans un article intitulé « Pourquoi la Turquie se rebelle ». À cette période, des manifestants avaient submergé les rues d’Istanbul pour empêcher que le parc Gezi ne soit transformé en centre commercial. Ils sont de retour aujourd’hui, pas pour défendre des espaces verts, mais en réaction au point culminant d’années d’autoritarisme insidieux et d’effondrement de l’État de droit. Comme hier, ces manifestations résultent d’une frustration profonde et croissante face au démantèlement régulier des institutions démocratiques de la Turquie.