NEW DELHI – Le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial qui s’est tenu dernièrement à Paris a été présenté par ses organisateurs, dont le président français Emmanuel Macron, comme une initiative révolutionnaire visant à forger un « nouveau contrat » entre les pays du Nord et les pays du Sud, qui permettrait de lutter contre le changement climatique et de favoriser le développement durable. Toutefois, le fait que la plupart des dirigeants du G20 n’aient même pas pris la peine de faire le déplacement jette un doute sur la faisabilité de cet effort.
Malgré la participation d'environ 50 chefs d'État, de hauts représentants d'institutions internationales, de cadres du secteur privé et d'experts du climat, le sommet n'a pas tenu ses nobles promesses. Il n’a pas réussi à introduire les mesures nécessaires pour réduire le déficit de financement climatique, fournir aux pays à faible revenu la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour surmonter la crise de la dette actuelle et réformer l’architecture financière mondiale.
De façon choquante, le sommet s'est conclu sans un seul engagement ferme. Cela peut être attribué au processus préparatoire opaque et inégal, qui n'a pas suffisamment consulté les pays à faible revenu ni les groupes de la société civile et qui n'a donc pas réussi à créer les conditions nécessaires à l'élaboration de nouveaux cadres politiques mondiaux. Avant la réunion de Paris, la Commission économique transformationnelle Earth4All du Club de Rome a publié une lettre ouverte identifiant quatre questions fondamentales que les dirigeants et les décideurs doivent aborder. Malheureusement, il n'y a eu que peu de progrès sur aucune d'entre elles.
NEW DELHI – Le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial qui s’est tenu dernièrement à Paris a été présenté par ses organisateurs, dont le président français Emmanuel Macron, comme une initiative révolutionnaire visant à forger un « nouveau contrat » entre les pays du Nord et les pays du Sud, qui permettrait de lutter contre le changement climatique et de favoriser le développement durable. Toutefois, le fait que la plupart des dirigeants du G20 n’aient même pas pris la peine de faire le déplacement jette un doute sur la faisabilité de cet effort.
Malgré la participation d'environ 50 chefs d'État, de hauts représentants d'institutions internationales, de cadres du secteur privé et d'experts du climat, le sommet n'a pas tenu ses nobles promesses. Il n’a pas réussi à introduire les mesures nécessaires pour réduire le déficit de financement climatique, fournir aux pays à faible revenu la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour surmonter la crise de la dette actuelle et réformer l’architecture financière mondiale.
De façon choquante, le sommet s'est conclu sans un seul engagement ferme. Cela peut être attribué au processus préparatoire opaque et inégal, qui n'a pas suffisamment consulté les pays à faible revenu ni les groupes de la société civile et qui n'a donc pas réussi à créer les conditions nécessaires à l'élaboration de nouveaux cadres politiques mondiaux. Avant la réunion de Paris, la Commission économique transformationnelle Earth4All du Club de Rome a publié une lettre ouverte identifiant quatre questions fondamentales que les dirigeants et les décideurs doivent aborder. Malheureusement, il n'y a eu que peu de progrès sur aucune d'entre elles.