NEW YORK – Des villes entières en état de confinement. La panique sur les marchés financiers. Des rayons vides dans les magasins. Des hôpitaux à court de lits. Nous entrons dans une réalité qui nous était inconnue en temps de paix.
En exigeant que les gens restent isolés chez eux, les décideurs politiques espèrent ralentir puis inverser la vitesse de propagation du COVID-19. Mais ni le confinement à lui seul, ni une importante création de monnaie ne vont suffire à arrêter la pandémie ni à sauver nos économies. Nous avons besoin d'une intervention de l'État, mais un grand nombre de propositions actuelles semblent malavisées, voire même lamentables dans certains cas. D'autres évoluent dans la bonne direction mais sont trop fragmentaires.
La possibilité même de la mort de millions de personnes alors que l'économie est mise à mal justifie une augmentation substantielle de l'ampleur et de la portée de l'action de l'État. Il faut considérer cette action comme une forme sans précédent d'assurance systémique à court terme sur nos vies et nos moyens de subsistance. Compte tenu de la valeur absolue que nous accordons à nos vies et à nos moyens de subsistance, les citoyens et les gouvernements doivent être prêts à payer ce qui pourrait ressembler à une prime extraordinairement forte en échange d'une telle assurance.
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Rather than reducing concentrated market power through “disruption” or “creative destruction,” technological innovation historically has only added to the problem, by awarding monopolies to just one or a few dominant firms. And market forces offer no remedy to the problem; only public policy can provide that.
shows that technological change leads not to disruption, but to deeper, more enduring forms of market power.
The passing of America’s preeminent foreign-policy thinker and practitioner marks the end of an era. Throughout his long and extraordinarily influential career, Henry Kissinger built a legacy that Americans would be wise to heed in this new era of great-power politics and global disarray.
reviews the life and career of America’s preeminent foreign-policy scholar-practitioner.
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NEW YORK – Des villes entières en état de confinement. La panique sur les marchés financiers. Des rayons vides dans les magasins. Des hôpitaux à court de lits. Nous entrons dans une réalité qui nous était inconnue en temps de paix.
En exigeant que les gens restent isolés chez eux, les décideurs politiques espèrent ralentir puis inverser la vitesse de propagation du COVID-19. Mais ni le confinement à lui seul, ni une importante création de monnaie ne vont suffire à arrêter la pandémie ni à sauver nos économies. Nous avons besoin d'une intervention de l'État, mais un grand nombre de propositions actuelles semblent malavisées, voire même lamentables dans certains cas. D'autres évoluent dans la bonne direction mais sont trop fragmentaires.
La possibilité même de la mort de millions de personnes alors que l'économie est mise à mal justifie une augmentation substantielle de l'ampleur et de la portée de l'action de l'État. Il faut considérer cette action comme une forme sans précédent d'assurance systémique à court terme sur nos vies et nos moyens de subsistance. Compte tenu de la valeur absolue que nous accordons à nos vies et à nos moyens de subsistance, les citoyens et les gouvernements doivent être prêts à payer ce qui pourrait ressembler à une prime extraordinairement forte en échange d'une telle assurance.
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